La désertion, un phénomène quasi inexistant de nos jours
Les cas de désertion au sein de l’armée belge sont de plus en plus rares, mais existent encore bel et bien, peut-on lire dans LeVif/L’Express ce mercredi. Répondant à une question du député Tim Vandenput (Open Vld), le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA), a publié les chiffres officiels des cas de désertion recensés par la Défense ces dernières années.
Selon les chiffres du ministre, la désertion est devenu un phénomène quasi inexistant au sein de nos forces armées : seuls 24 cas enregistrés en 2014, alors qu’on en comptait encore 80 en 2010. Il est précisé qu’aucun cas n’a été recensé en opération. On parle dès lors de désertion en temps de paix. Pour être qualifié en tant que déserteur, le militaire doit se rendre coupable d’une absence illégale de plus de 15 jours pour les officiers, ou de plus de 8 jours pour le reste des corps d’armée. Selon la Défense, les motifs les plus fréquents de ces abandons de poste sont des problèmes familiaux, médicaux et psychologiques, ou encore des problèmes d’ordre financier ou professionnels.
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Source :
Belga, « La désertion existe encore : 237 cas den quatre ans », Belgique, site d’information en ligne Levif.be, publié le 18 mars 2015. Consulté le 18 mars 2015. Disponible sur http://www.levif.be/actualite/belgique/la-desertion-existe-encore-237-cas-en-quatre-ans/article-normal-372219.html