Alors qu'en Belgique, les produits de première nécessité sont taxés à 6%, les serviettes hygiéniques, tampons et autres continuent d'être taxés à 21%. Pour la présidente de 21 ans du collectif Belges et culottées, Ana Sere, il suffit.

A travers la pétition "Belgique, cesse de taxer nos règles!", le collectif inspiré par le combat des associations féministe français a déjà récolté plus de 2.600 signatures en deux semaines. "Les protections hygiéniques ne sont pas un luxe mais un besoin de première nécessité pour toute personne ayant ses règles. Il s’agit là d’une question d’hygiène et de dignité humaine. Des produits tels que le chocolat sont taxés à 6 %. Sont-ils plus indispensables que des protections hygiéniques ?", s'est insurgée la présidente du collectif.

Parmi les personnes qui soutiennent le collectif, on retrouve notamment la ministre du Droit des femmes à la Fédération Wallonie-Bruxelles, Isabelle Simonis. Sa porte-parole, Stéphanie Wilmet, avait d'ailleurs indiqué que "Nous étions déjà sensibilisés à la question. Malheureusement, les mesures sur les taxes se prennent au niveau fédéral. Nous avons interpellé le ministre des Finances fin octobre pour demander de ne plus considérer les protections périodiques comme des produits de luxe. Pour l’instant, nous n’avons pas obtenu de réponse".

Le journal La Dernière Heure informe enfin qu'après plusieurs mois de débat, la France a récemment reconnu les tampons et les serviettes comme des produits de première nécessité et a donc baissé la taxe à 5,5%.

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Source :

Lisa SAOUL, "Le collectif Belges et culottées s'attaque à la "taxe tampon", Dhnet.be. Publié le 26 février 2016, consulté le 26 février 2016. Disponible sur : http://m.dhnet.be/actu/belgique/le-collectif-belges-et-culottees-s-attaque-a-la-taxe-tampon-56cf436d3570e6ca6ad7a3f8