Il ressort d’un rapport de l’OCDE que « la pauvreté des enfants a augmenté dans deux tiers des pays de l'OCDE depuis la crise économique de 2008 ». Un enfant sur sept vit dans l’indigence et un sur dix fait partie d'un ménage où personne ne dispose de revenus de travail. Selon le rapport, « les enfants paient le prix de l'inégalité croissante ».

Si en matière de pauvreté des enfants, la Belgique se situe en dessous de la moyenne de l'OCDE, avec un enfant sur huit qui grandit dans la pauvreté, en Allemagne ce taux est de 8,1%, alors qu’en France et aux Pays-Bas, ce chiffre s’élève à 10 à 11%.

Le rapport pointe les conséquences dramatiques qui résultent de ces inégalités croissantes. Ainsi, les enfants issus d'un milieu socio-économique aisé sont souvent en meilleure santé, se montrent plus satisfaits de leur vie et plus épanouis à l'école que leurs camarades plus défavorisés.

Les enfants belges « se disent moins satisfaits de leur vie que la moyenne de l'OCDE et notamment que leurs voisins néerlandais ». Marijke Bisschop, pédagogue néerlandaise qui travaille en Belgique, n’est pas surprise de ces résultats. « Aux Pays-Bas, il y a une culture de la conversation, en Belgique une culture de la peur. Du coup, il est difficile d'être satisfait ».

L'OCDE met également en évidence les différences de prestations scolaires entre les jeunes qui font partie d’une famille aisée et leurs camarades moins favorisés. Cet écart est nettement supérieur à la moyenne de l'OCDE, « alors que le niveau de formation exerce un impact perpétuel sur l'emploi, la santé et le bien-être ».

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Source :

C. BOUCKAERT, « Les enfants belges moins satisfaits de leur vie que la moyenne de l'OCDE », LeVif.be. Publié le 15 octobre 2015, consulté le 16 octobre 2015. Disponible sur : http://www.levif.be/actualite/belgique/les-enfants-belges-moins-satisfaits-de-leur-vie-que-la-moyenne-de-l-ocde/article-normal-428107.html