La dégressivité des allocations de chômage : un facteur de pauvreté
Se reposant sur leur étude annuelle sur la pauvreté et l'exclusion sociale, des chercheurs du centre universitaire anversois Ongelijkheid Armoede, Sociale Uitsluiting en de Stad (OASes) jugent que la dégressivité des allocations de chômage ne fonctionne pas. « Le marché du travail n'est pas adapté aux mesures actuelles. Les emplois manquent, ce qui fait que ce n'est pas la bonne mesure à adopter », affirment-ils.
D'après les chercheurs, les risques de pauvreté à l'âge adulte augmentent aussi lorsque l'on grandit dans la pauvreté. 37 % des Belges âgés entre 25 et 59 ans et qui ont grandi dans une famille dont la situation financière était fragile ou très fragile, vivent aujourd'hui dans la pauvreté.
Autre facteur indiqué par les chercheurs et qui accroit la pauvreté : les risques pour la santé. « Les personnes disposant de faibles moyens sont plus souvent touchées par les conséquences de la pollution, ce qui nuit à leur santé ».
Chiffrant le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en Belgique à 15,1 %, les chercheurs concluent que la « pauvreté ne faiblit pas ».
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Source :
Belga, Rédaction, « La dégressivité des allocations de chômage ne marche pas », Belgique, site d'information en ligne 7sur7, publié le 1er décembre 2014. Consulté le 1er décembre 2014. Disponible sur http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/2137667/2014/12/01/La-degressivite-des-allocations-de-chomage-ne-marche-pas.dhtml