Toggle Menu
1 Avocat(s) expérimenté(s)
Près de chez vous
  • R Rédacteur
  • F Formation
Testez gratuitement pendant 1 mois sans engagement
Tous nos articles scientifiques ont été lus
92 080 fois le mois dernier
8 890 articles lus en droit immobilier
18 916 articles lus en droit des affaires
11 103 articles lus en droit de la famille
22 515 articles lus en droit pénal
3 661 articles lus en droit du travail
Vous êtes avocat et vous voulez vous aussi apparaître sur notre plateforme?  Cliquez ici
Testez gratuitement pendant 1 mois sans engagement
Vous êtes avocat et vous voulez vous aussi apparaître sur notre plateforme?  Cliquez ici

DROIT DU TRAVAIL

REVUE DE PRESSE

8 Septembre 2016

Une enquête d'Acerta s'intéresse à la flexibilité au travail

Cette page a été vue
62
fois
Droit du travail

L'un des souhaits du ministre de l'Emploi Kris Peeters est de revoir la législation sur le travail pour aboutir à un travail flexible, "faisable et maniable". Le prestataire de services RH Acerta a sondé 2000 travailleurs afin de connaître leurs opinions. Il en ressort que les Belges sont assez partisans du fait de pouvoir mieux gérer leur tremps et leur lieu de travail.

Ainsi, l'enquête révèle notamment que 70% des travailleurs seraients prêts à travailler plus à certains moments sans sursalaire si ça leur permet de moins travailler à d'autres. Mais ils veulent tout de même avoir une marge de 12 mois au lieu des trois mois acutellement accordés pour compenser ces heures prestées. Aussi, quelque 63% des personnes interrogées sont favorables à l'épargne des jours de vacances  pour les utiliser plus tard dans leur carrière.

La semaine de travail flexible a elle aussi la faveur de 71% des travailleurs, en particulier si cela implique qu'ils peuvent choisir eux-même le nombre d'heures qu'ils prestent telle ou telle semaine et récupérer ces heures plus tard. "Dans le cas où l’employeur déciderait seul des heures à prester, seuls 37 % des sondés seraient favorables à la semaine de travail flexible", note l'article de La Libre.

Par ailleurs, l'enquête s'intéresse également aux heures glissantes et au télétravail. Les heures glissantes sont déjà en vigueur pour 60% des travailleurs sondés qui ont le choix de l'heure de début et de fin de leur journée de travail. "Quelque 78 % estiment que cette liberté est importante; un chiffre qui grimpe à 85 % à Bruxelles", peut-on lire dans le site d'informations en ligne. Quant au télétravail, il est pébliscité par 70% des sondés. A Bruxelles, 53% des organisations l'autorisent déjà mais 50% des sondés indiquent que leur employeur le leur refuse.

Enfin, constate Philippe Depaepe, "le principe de l’épargne-carrière, qui permet de travailler plus à certains moments de sa vie et moins à d’autres, correspond à une demande des travailleurs. Les employeurs sont également demandeurs. La flexibilité du travail permet de concilier les besoins des entreprises et les aspirations des travailleurs. C’est aussi un levier de motivation et d’attachement à son employeur. Le projet de loi devrait laisser suffisamment de marge de manœuvre à l’application du travail flexible car chaque entreprise et chaque secteur ont leurs spécificités."

_________________________

Source :

Solange BERGER, "Les Belges veulent davantage de flexibilité au travail", Lalibre.be. Publié le 08 septembre 2016, consulté le 08 septembre 2016. Disponible sur : http://www.lalibre.be/economie/emploi/les-belges-veulent-davantage-de-flexibilite-au-travail-57d0474d3570646c923a63df

Revue de presse