Le lissage négatif pourrait mener à la fermeture de certaines facultés de médecine selon l'Unécof
En se basant sur une analyse du Comité interuniversitaire des étudiants en médecine (Cium), l'Unécof pense que l'imposition du lissage négatif pourrait mener à la fermeture d'une ou plusieurs facultés de médecine. Le lissage négatif sert en fait à compenser l'attribution anticipée de numéros Inami aux étudiants diplômés. En effet, "les étudiants surnuméraires par rapport aux quotas fédéraux actuellement formés en Fédération Wallonie-Bruxelles piochent dans les numéros Inami réservés aux prochaines années", indique la Rtbf.
Ainsi, en 2014, il a été décidé par le gouvernement de retirer des futurs quotas le surplus de 2185 étudiants diplômés d'ici 2021. Mais, d'après les calculs du Cium, l'UMons ne pourra plus accueillir que 32 étudiants en médecine à terme. A l'ULB ,il n'y en aurait plus que 55, à l'ULg 61, à l'UNamur 64 et à l'UCL 78.
"Ce scénario impliquerait la fermeture d'une ou plusieurs facultés de médecine. Si c'est ça, la réaction du front étudiant sera à la mesure de la catastrophe annoncée", s'inquiète donc Opaline Meunier, présidente de l'Unécof.
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Source :
Belga, "Des facultés de médecines menacées de fermeture par le "lissage négatif", Rtbf.be. Publié le 08 septembre 2016, consulté le 08 septembre 2016. Disponible sur : http://www.rtbf.be/info/belgique/detail_des-facultes-de-medecines-menacees-de-fermeture-par-le-lissage-negatif?id=9398460