Le rapport d'activités 2015 de la Cellule de traitement des informations financières (CTIF) informe que le nombre de nouveaux dossiers liés au terrorisme et au financement du terrorisme transmis aux parquets est passé de 35 en 2014 à 75 en 2015. En ajoutant les transmissions complémentaires relatives à des dossiers plus anciens, la part de terrorisme et de son financement est passé de 3% en 2014 contre 11% en 2016.

Le rapport indique également que "les premiers chiffres de 2016, influencés par les attentats de Bruxelles, confirment malheureusement la tendance". Pour la CTIF, il faut distinguer le financement d'une organisation terroriste d'envergure telle que l'Etat islamique et le financement d'attentats tels qu'à Paris ou à Bruxelles, où l'on parle alors de "micro-financement".  "Les individus radicalisés et les combattants étrangers utilisent dès lors de plus en fréquemment des sources de financement à l'origine licite, telles que les allocations sociales ou les crédits à la consommation, pour financer leur voyage vers la Syrie ou la préparation d'attentats", informe le journal 7sur7. A peine une cellule djihadiste européenne sur quatre recevrait alors de l'argent d'une organisation internationale.

La Cellule se base pour ses enquêtes d'informations transmises par les établissements de crédit, l'administration ou encore les notaires. Le dossier est alors transmis aux autorités judiciaires si la Cellule estime les charges suffisantes pour engager des poursuites.

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Source :

Rédaction avec Belga, "Le nombre de dossiers liés au financement du terrorisme en augmentation", 7sur7.be. Publié le 15 juillet 2016, consulté le 15 juillet 2016. Disponible sur : http://www.7sur7.be/7s7/fr/32684/Menaces-terroristes-en-Belgique/article/detail/2796688/2016/07/15/Le-nombre-de-dossiers-lies-au-financement-du-terrorisme-en-augmentation.dhtml