Une étude menée par Securex indique, dans un rapport paru ce mardi, que de plus en plus de travailleurs seraient touchés par le phénomène du burn-out : deux travailleurs sur trois confient ressentir un excès de stress au travail, et 9,2% d’entre eux souffriraient même d’un réel burn-out. L’étude révèle également que les travailleurs peu qualifiés sont les plus touchés par ce mal « 31% contre 24% pour les travailleurs plus qualifiés » lit-on dans La Libre.

Les entreprises se montrent particulièrement attentives à cette problématique : les durées des absences dues au burn-out sont évaluées à 96 jours  par l’enquête, ce qui impliquerait un surcoût qui « peut atteindre 20.000 euros par travailleur » selon Securex.

Toujours selon l’étude, le stress au travail est provoqué en grande partie par une augmentation de la pression du travail, et par la joignabilité quasi permanente des employés grâce aux moyens de communication. Les patrons sont mêmes 95% à confier être responsable, en partie, de l’augmentation de cette problématique. Les travailleurs, eux, évoquent également un stress dû à leurs déplacements de plus en plus contraignants.

Le législateur, au fait de l’augmentation de cette maladie, a déjà adopté une loi pour la combattre : la loi du premier septembre 2014 relative aux risques psychosociaux au travail invite les « différents acteurs impliqués dans la prévention des risques psychosociaux » à prendre les mesures nécessaires pour endiguer ce mal. Et c’est ce qu’on fait près de la moitié des grandes entreprises et un quart des PME en mettant au point des politiques de prévention. Certains veulent mêmes aller plus loin, jugeant la loi peu efficace face à l’ampleur du phénomène.

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Source :

Belga, « Un travailleur sur dix souffre de burn-out réel », Science-Santé, site d’information en ligne La Libre, publié le 27 janvier 2015. Consulté le 27 janvier 2015. Disponible sur http://www.lalibre.be/actu/sciences-sante/un-travailleur-sur-dix-souffre-de-burn-out-reel-54c726e935701f3543615ae5